DECATHLON : A FOND LA FORME !

Publié le par lhermaphroditeradical

                  Si le slogan bien connu de Decathlon évoque l’exercice, l’entrainement, et le fair-play pour les consommateurs, il n’est pas dénué de sens pour ceux qui travaillent pour l’enseigne, communément appelés decathloniens.

Le fond pourrait designer l’état d’esprit des decathloniens : leur sourire, leur motivation et leur dynamisme tandis que la forme ferait référence à l’atmosphère qui les entoure façonnée et retravaillée chaque jour par le groupe Oxylane.

decath----.jpg

Travailler à Decathlon n’est pas seulement synonyme de « faire un job d’été », c’est aussi expérimenter le monde de la grande distribution (du sport) avec ses défauts et découvrir une entreprise innovante qui mérite de réussir. Pour commencer à apprécier mon job de vendeuse, hôtesse de caisse, 5 jours sur 7, près de 40h par semaine à Decathlon, j’ai eu besoin de changer mon comportement face aux clients, apprendre à être la plus autonome possible pour varier les tâches qui m’étaient attitrées et donner envie à mes supérieurs de me faire un peu plus confiance pour infine me donner plus de responsabilités. Car, oui, la lassitude s’installe vite lorsque l’on est « hôtesse de caisse. Oui la pression, l’agacement nous envahit lorsque l’on est en contact avec des clients peu aimables, qui vous regardent de cet air suffisant. Alors comment tenir le coup, apprécier ce job d’été, supporter deux mois dans le commerce à proprement parler ?

Lutter contre la routine et faire face à la pression de la clientèle, cela se travaille. La conclusion d’un emploi qui remplit ces caractéristiques à mon sens n’est pas forcément le suicide ! Si au début, je rentrais du boulot en pensant au film « Mon oncle d’Amérique » et aux ulcères d’estomac qui n’allaient pas tarder à me travailler, aujourd’hui je suis plus sereine, car cette pression, je réussis à l’évacuer avant de rentrer.

Pour cela, j’ai appris d’une part qu’il fallait toujours paraitre très confiant face aux clients pour ne pas se laisser démonter. L’erreur est humaine, l’essentiel étant de ne pas la renouveler, et de la comprendre.  S’excuser pour l’attente, pour un prix affiché faux, pour des oublis d’anti-vols, ne fait qu’attiser leur agacement. Il n’est pas nécessaire en effet de tendre des perches aux clients car ils prennent déjà facilement leurs aises. Les hôtesses de caisse étant leur premier (pour celles qui se trouvent à l’accueil du magasin) et dernier contact (pour celles qui se trouvent en caisse) avec le magasin, mais aussi les plus fragiles car a priori peu éduquées, et peu vives d’esprit, il leur est facile de décharger leur propre pression accumulées tout au long de la semaine sur elles. Enfin, agressée par un client, même très bon client, il faut savoir retourner l’agression sur ce dernier. Car une transaction commerciale n’est ni plus ni moins une interaction entre deux êtres humains civilisés contre échange de biens. Le client est roi en respectant le personnel.

D’autre part, cette expérience de job d’été à Decathlon, ne serait sans doute pas aussi enrichissante sans l’analyse du type de management qui y est exercé. Chaque jour, je vis sur le terrain ce que j’ai appris pendant un an, les effets positifs et/ou négatifs du management.

A Decathlon, managers et managés se tutoient, se fréquentent le week-end, font du sport ensemble après le boulot, mais connaissent parfaitement leurs rôles respectifs, leurs habilitations, et la hiérarchie propre à Decathlon. Entre decathloniens de France, on se tutoie, on s’appelle par le prénom et on rit comme des amis. Outre le dynamisme, l’intérêt pour la relation clients et le sport, qualité nécessaires à la bonne marche de Decathlon, le management de proximité, exploité par l’entreprise crée une dynamique supplémentaire entre les employés ressenti par les consommateurs, et donc un meilleur service client. En outre, ce management est efficace dans le commerce pour que la pression reçue par les vendeurs, victimes d’une clientèle peu aimable soit facilement évacuée, il est nécessaire que les employés entre eux se soutiennent. C’est l’idée du -1+2 = 1, une pression négative et un compliment + une ambiance positive = un sentiment de bien-être et de bénéficier d’un emploi répétitif mais somme toute agréable et instructif.

Comme un enfant surdoué peut s’abêtir par le biais d’une éducation laxiste, et peut soucieuse de son épanouissement, un employé, pour être efficace, doit être bien entouré, avoir un poste qui lui corresponde et qui lui permette d’exercer ses compétences, en apprendre de nouvelles et développer ses qualités.

Mlle A

 

decathlon recrute !

www.decathlon.fr

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article